Easy Rider, une définition canonique du genre du Road Movie
Etude de
séquence : générique
La séquence
d’ouverture du film nous présente les deux protagonistes: l’un portant le
drapeau américain, sur sa veste, sur son casque et sur sa moto, tandis que
l’autre porte des habits d’inspiration indienne. Peter Fonda jette sa montre,
donc symboliquement il se détache de l’ordre établi, de la société dans
laquelle on a besoin de savoir l’heure qu’il est ; il rejette par la même
occasion le matérialisme caractéristique de la société américaine. L’espace
naturel américain devient espace d’évasion où la corruption par la société est
impossible. Ils partent sur deux Harley Davidson, symbole de l’industrie
américaine. On les voit sur leurs motos, les cheveux au vent, exprimant déjà le
désir de liberté qui est l’idée qui sous-tend tout le film.
La plupart du
temps la camera accompagne les deux motos, de profil, avec un travelling qui
fait défiler le paysage derrière eux. Le spectateur est bien sur la route avec
les protagonistes. Une telle cinématographie se charge donc de faire sentir au
spectateur le ‘frisson’ de la route. Ce frisson est aussi bien sûr souligné par
la musique, ‘Born to be wild’ de Steppenwolf, avec des paroles comme
« Head out for the highway/ Looking for adventure’.
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