Le premier voyage du Che dans son parcours révolutionnaire : l’éveil à la lutte contre les inégalités sociales.
Ernesto Guevara (1928, Rosario de Santa Fe, Argentine – 1967 La Higuera, Bolivie), est né dans une famille aisée argentine proches des idées des courants de gauche. Il est étudiant en médecine quand un ami d’enfance, Alberto Granado, lui propose de prendre une année sabbatique pour effectuer un voyage à travers l’Amérique latine. C’est justement ce que va raconter le film Diarios de motocicleta qui se fonde sur le journal de bord qu’a tenu le futur « Che » Guevara. Les lieux qu’ils traversent et les conditions bien souvent misérables font prendre conscience au jeune homme des inégalités et de l’exploitation des populations que connaît l’Amérique latine d’alors. Les mines de cuivre à ciel ouvert de Chuquicamata au Chili, en sont un exemple patent. Au fil du voyage, cette conscience va s’exacerber jusqu’à aboutir à la conclusion que la révolution armée sera la solution pour faire émerger un nouvel ordre social, dépassant les frontières étatiques, dans une conception bolivarienne du continent sud-américain.
Ce film permet donc d’appréhender les années de formation de cette figure révolutionnaire américaine, considérant ce voyage comme une matrice du futur héros. Ce voyage constitue le premier pas dans un parcours d’éveil révolutionnaire communiste, une première étape dans la prise de position d’un jeune homme de la petite bourgeoisie argentine qui luttera pour chercher à établir une égalité sociale par la libération des populations exploitées au nom d’un idéal de solidarité et de fraternité anti-capitaliste.
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