samedi 12 mai 2012

Easy Rider, une définition canonique du genre du Road Movie



Etude de séquence : générique



La séquence d’ouverture du film nous présente les deux protagonistes: l’un portant le drapeau américain, sur sa veste, sur son casque et sur sa moto, tandis que l’autre porte des habits d’inspiration indienne. Peter Fonda jette sa montre, donc symboliquement il se détache de l’ordre établi, de la société dans laquelle on a besoin de savoir l’heure qu’il est ; il rejette par la même occasion le matérialisme caractéristique de la société américaine. L’espace naturel américain devient espace d’évasion où la corruption par la société est impossible. Ils partent sur deux Harley Davidson, symbole de l’industrie américaine. On les voit sur leurs motos, les cheveux au vent, exprimant déjà le désir de liberté qui est l’idée qui sous-tend tout le film.

La plupart du temps la camera accompagne les deux motos, de profil, avec un travelling qui fait défiler le paysage derrière eux. Le spectateur est bien sur la route avec les protagonistes. Une telle cinématographie se charge donc de faire sentir au spectateur le ‘frisson’ de la route. Ce frisson est aussi bien sûr souligné par la musique, ‘Born to be wild’ de Steppenwolf, avec des paroles comme « Head out for the highway/ Looking for adventure’.  

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